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sant crédit et à l'appui de M; Jean-Joseph de Laborde, banquier de la Cour et l'un des finan­ciers les plus éminents et les plus honorables de l'époque, le danger put être évité, à la condition que M. d'Epinay abandonnerait pendant un cer­tain temps la totalité de ses revenus à. ses créan­ciers et que, pour lui personnellement, il se con­tenterait d'une pension alimentaire (i).
Cependant, tant de dérèglements avaient enfin éveillé l'attention de l'autorité supérieure. On ne pouvait laisser plus longtemps un pareil homme occuper un emploi aussi considérable que celui de fermier général, et en 1762 il fut rayé du contrôle des fermes pour cause^ de prodigalité. Semblable disgrâce advint aussi à la même époque et pour les mêmes motifs à M. Le .Riche de la Poupeli­nière, que ses infortunes conjugales ont rendu à jamais célèbre. La charge de M. d'Epinay fut don­née à M. Tronchin, parent du fameux médecin. Mais, M. Tronchin n'étant pas assez riche pour ~ faire seul les fonds nécessaires à l'exercice de son emploi, une partie de ce qui restait encore de la
(1) Archives nationales, Y, 5o34-
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